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Trans Art Int.
les valeurs
LES SPECTACLES
leviathan
de GWENDOLINE DESTREMAU
L'EAU QUI DORT
Pitch
Une adresse très simple au public, qu’elle tutoie. Parfois, une adresse à ses frères morts.
Cassandre se confie à nous avant de mourir. Ce qui sort de sa bouche n’est pas rationnel.
Léviathan n’est pas un texte didactique. Il ne démontre rien dans son langage ; il n’exprime pas de vérité, ou s’il le fait, il le fait mal, ou de façon subjective. Il ne s’agit pas d’une parole féministe engagée, ou du moins pas
de façon intelligible. Il ne cherche pas de solutions au patriarcat, ne condamne que pour se contredire au chapitre suivant.
Ce n’est donc pas sur le propos du texte qu’il faut s’attarder, mais sur la façon dont le texte jaillit.
Une parole coupée, qui revient constamment à la ligne. Une parole qui cherche ses mots, ou plutôt qui cherche sa voix. Un langage sans fin de phrase – sans ponctuation – un flot informe et violent qui ne choisit rien. Cassandre ne filtre pas les informations : elle laisse sortir les mots qui lui font du bien.
Elle parle pour ne pas s’effondrer, elle parle pour tenir.
Distribution
Metteuse en scène - Gwendoline Destremau
Comédiennes - Clara Koskas, Ariane Issartel